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 Programme LPC Bio 2010-2013
CONCERTATION ET PARTENARIAT
clés pour le développement de la filière
légumes de plein champ biologiques
Le développement de
la filière légumes de
plein champ passe
par l’instauration de
concertations et de
partenariats entre les
acteurs. Dans le cadre
du programme, une
réflexion a été menée à
ce sujet, qui a abouti à
la création d’une boîte
à outils “partenariat et
contractualisation”.
Mélise Willot, chargée de mission
à la Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB)
Quelle définition pourriez-vous donner de la concertation et du partenariat ?
“Instaurer la concertation, c’est avant tout réunir les différentes parties concernées,
dans le cas qui nous occupe, les producteurs organisés et les opérateurs de l’aval.
Cette mise en relation a pour objectif d’établir un dialogue qui va favoriser une
meilleure connaissance mutuelle – connaissance des spécificités bio et des métiers,
besoins et contraintes de chacun. Elle doit également contribuer à la confiance, base
indispensable à tout partenariat.
Le partenariat permet de formaliser des engagements réciproques dans le respect
des objectifs et des besoins de chacun. Il ne sera un véritable levier de développe-
ment des filières légumes bio de plein champ que s’il permet l’émergence de rela-
tions sociales basées sur la transparence, la solidarité et la pérennité. C’est sur les
bases d’un tel partenariat que peut être construite une contractualisation réussie.”
Des clubs d’entreprises ont été mis en place
dans le Nord-Pas-de-Calais afin de contribuer
à  développer  l’agriculture  biologique.  
“Le
Conseil régional a souhaité mettre des moyens
sur les filières bio dans le but de voir augmenter
les surfaces cultivées en bio”
explique Céline
Lecœur, coordinatrice d’A PRO BIO, associa-
tion interprofessionnelle du Nord-Pas-de-Ca-
lais partenaire de l’action “clubs d’entreprises”.
Quatre opérateurs de la filière légumes de
plein champ, 2 grossistes dont un 100 % bio,
et 2 coopératives, dont une 100 % bio, ont
signé la charte élaborée par le Conseil régio-
nal. Des rencontres avec chacun des signa-
taires ont permis à A PRO BIO de recenser
points forts et points faibles de la filière. Ces
derniers portent principalement sur l’appro-
visionnement et la qualité. Des journées de
travail sont prévues en 2013 : une rencontre
entre opérateurs et producteurs sur le thème
de l’approvisionnement ; un groupe de travail
sur la notion de filière équitable ; et enfin une
rencontre transversale alliant filières céréales
et légumes de plein champ.
La contractualisation dans la filière légumes frais est
“complexe mais nécessaire”
précise Mélise Willot. Complexe en raison des aléas inhérents à ce type de
culture. Nécessaire pour organiser les échanges dans le cadre de filières bio
qui connaissent un changement d’échelle, afin d’encourager la relocalisation des
échanges, respecter la saisonnalité, permettre aux producteurs de vivre de leur
travail et maintenir une diversité de fermes et de productions sur le territoire.
•
4 exemples de différentes formes de partenariat
et de contractualisation innovantes ;
•
1 fiche de
présentation des enjeux de la contractualisation
pour l’agriculture biologique ;
•
Les
repères législatifs de la loi de modernisation agricole
et
du décret qui rendent obligatoire la proposition d’un contrat
aux producteurs de légumes destinés à la vente en frais.
Entretienavec
l'assocaition
MédiTerraBio
Lesprésentes informations sont
issues de l’entretien mené par
BioCentre auprès deMichel et
FernandeTamisier,producteurs
àPernes-les-Fontaines (84)com-
mercialisant leur production
auprès deMédiTerraBio.
Cette ficheestpartie intégrante
de la boîte à outil
“accompa-
gner l’émergenced’organisations
économiques de producteurs de
fruits et légumes biologiques”
,
initiative proposée dans le
cadre de l’appel à projet CAS-
DAR n° 9016
“Accompagne-
ment du développement agricole
et de la structuration de la filière
légumes de plein champ biolo-
gique des zones céréalières bio-
logiques”
pilotéparBioCentre.
Boîte à outil
“Partenariat et Contractualisation”
Historiquedugroupement :
Valeurset fondamentaux
A
près 25 ans de collaboration étroite et plusieurs
tentatives pourmettre en place une organisation,
les producteurs travaillant avec Pronatura se sont
regroupés au sein deMédiTerraBio en2009.
Leurs objectifs étaient de faire reconnaître leurs
pratiques et la qualité de leurs produits ; de pouvoir
planifier collectivement les cultures et demettre en
place un appui technique performant.
De son côté, Pronatura souhaitait sécuriser ses ap-
provisionnementsen termesdediversitédeproduits,
de volumes, de fréquence et de qualité.
Lesquarantesproducteursde fruitset légumes100%
bio du Sud-Est de la France et Pronatura constituent
cette association. Les producteurs ne sont pas tenus
d’engager toute leur production via ce circuit.
La ChartedeMédiTerraBio
Tous les adhérents s’engagent à respecter la charte
deMédiTerraBio :
1Construire unmodèle économique
basé sur le respectmutuel
2Accompagner durablement
les projets de conversion
3Adopter de bonnes pratiques
culturales
4
S’obliger à des pratiques respectueuses
de l’environnement
5
Faire de la diversité unmoteur
économique et social
6Promouvoir
l’identité saisonnière
7Transmettre
connaissance et savoir-faire
8Mettre enmarché
des produits de qualité
gustative, sanitaire et nutritionnelle
1
Fiche
5
La boîte à outils
“ Partenariat et contractualisation ”
Ces fiches sont consultables sur
le site du programme LPC Bio
www.lpcbio.org
Les clubs d’entreprises
dans le Nord-Pas-de-Calais
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