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Trois types de fiches techniques ont été élaborés par
les partenaires de l’action : itinéraires technico-économiques,
matériel et “fermoscopies”.
Des fiches techniques
pour enrichir les pratiques culturales
Des fiches techniques et
économiques : une innovation
du projet LPC Bio
Les agriculteurs disposaient déjà
de fiches techniques, mais jusqu’à
présent, ces fiches ne contenaient
pas de données économiques.
L’objectif  de  ces  fiches  est  de
fournir des bases techniques et
économiques aux agriculteurs qui
veulent se lancer dans la produc-
tion de légumes de plein champ.
Les 9 espèces retenues concernent
les cultures les plus courantes dans
les régions concernées par le pro-
jet : pomme de terre, oignon, bet-
terave rouge, panais, potimarron,
carotte, poireau, haricot vert et
pois de conserve.
Chaque  fiche  contient  plusieurs
itinéraires  techniques,  en  fonc-
tion  des  sols,  des  conditions
pédoclimatiques et des types de
débouchés envisagés.
Les fiches ont été élaborées par
l’ensemble  des  partenaires,  à
partir de données recueillies lors
d’enquêtes sur le terrain et de re-
cherches  bibliographiques.  Elles
ont été relues par des experts
identifiés de chaque culture.
Des fiches sur le matériel
spécifique nécessaire à
la culture des légumes
de plein champ biologiques
Le choix du matériel est souvent
l’un des facteurs de la réussite
d’une culture. Il semblait donc
important aux partenaires du
projet de fournir aux agricul-
teurs voulant se lancer dans la
culture légumière biologique une
présentation des outils de base
indispensables.
Huit fiches ont donc été réalisées,
par Coop de France Centre,
sur la herse-étrille, l’écimeuse,
la charrue, la bineuse, la houe
rotative, le choix entre herse et
houe, le désherbage thermique,
le matériel de récolte.
Ces fiches comportent des don-
nées sur les conditions d’utilisa-
tion, le coût d’achat et d’utilisa-
tion, les réglages spécifiques aux
cultures légumières.
Des “fermoscopies” pour
le partage de l’expérience
Il existe encore peu de références
sur les légumes de plein champ,
ce qui rend difficile la publication
de chiffres moyens et représen-
tatifs. D’où l’intérêt de ces “fer-
moscopies” qui présentent des
cas réels et donnent une idée de
la diversité des pratiques, liées à
leur contexte (pédoclimatique,
économique, social…).
Ces “fermoscopies” présentent
des exploitations qui cultivent
les principales espèces que l’on
trouve sur le territoire géogra-
phique du programme, ainsi que
les différents modes de commer-
cialisation privilégiés par les agri-
culteurs.
Le contenu de chaque fermoscopie est
élaboré selon une trame commune :
situation de la ferme ;
données caractéristiques
de la ferme ;
historique ;
contraintes / atouts ;
main d’œuvre et organisation
du travail ;
bâtiments et matériel ;
conduite culturale ;
résultats.
Diffusion
des fiches
techniques
Les différentes
fiches sont
accessibles
sur le site
du programme
LPC Bio
,
ainsi que sur
ceux de l’ITAB
et des partenaires.
Dicotylédone
Famille :
Chénopodiacées
Genre :
Beta
Espèce :
vulgaris
Sous-espèce :
esculenta L.
Plantebisannuelle
1
re
année :
développement et croissance végétatifs.
2
e
année :
la plantemonte à graines et produit des glomérules liégeux
qui contiennent plusieurs akènes
(1 à 2 enmoyenne pour les variétés
commercialisées)
.
Quatrepériodesdu semisà la récolte (120à 160 jours)
Installation :
de la germination à l’apparition de la première paire
de feuilles, c’est la période la plus délicate car le peuplement final
et le potentiel valorisable en dépendent directement.
Pour un semis demai, dans de bonnes conditions, germination en
3 jours, levée en5 jours.
Développement et croissance du feuillage
Grossissement de la racine :
les besoins en eau et élémentsminéraux
sont particulièrement importants lors de cette phase.
Maturation :
le feuillage se dégrade au profit de la racine qui
se charge en sucre.Cette phase conditionne pour partie la qualité
de la conservation et de la transformation.
Carted’Identité
L
a culturede labetterave rougede plein champdans un système céréa-
lier, est assez répandue en conventionnel, notamment en région Centre,
Picardie, etNord Pas deCalais,mais reste trèsminoritaire en production
biologique.Labetterave rouge sedestine àdes filières industrielles
(cuisson
etmise sous vide, conserve, colorants)
.Cesdébouchésoffrentdespossibilités
assez larges dans les bassins céréaliers pour le développement de cette
culture. Les techniques décrites dans cette fiche sont basées sur les pra-
tiques actuelles les plus courantes des producteurs de betteraves rouges.
Elles sont susceptibles de changer, en fonction d’évolution techniques,
d’émergence de problématiques nouvelles,ou de demandes dumarché.
Points-clés
d’une culturede
betterave réussie :
maîtrise du semis
et de la levée : la
préparation du sol
en amont, le choix
des variétés et des
parcelles, la densité,
l’homogénéité du
semis et de la levée,
maîtrise du
désherbage,
bonnes conditions
d’arrachage et de
stockage.
Il est également
important de fournir
une fertilisation
(exigence en azote
et bore)
suffisante.
D’un point de vue
sanitaire en végétation,
la betterave rouge
reste une culture peu
risquée, notamment
dans lamoitiéNord
de la France.
1
Betterave
Cultiver la
RepèRes
technico-
économiques
de plein champ en agriculture biologique
E
lles sont évidemment communes :
une absence de pluie
pen-
dant l'intervention et les deux jours qui suivent. L'efficacité des
passagesestmaximiséeparun
temps secetensoleillé
puisque les
deux techniquesont pour but de sécher les plantules déracinées.
Les conditions
météorologiques
L
es deuxmatériels ont en commun le besoin d'un
sol ressuyé
à sec
,mais laherse étrille se révèle
moins sensible auxpierres
et
à un profil de sol
légèrement ondulé
. En revanche, elle trouvera
ses limitesen casde sol tropdur
(lesdents traînent sur le sol)
ouen
présence importante de résidus de culture.
La houe rotative préfère justement ces types de
sols fermes à
battus
. Elle est quasi inefficace en solmeuble
(impact au sol sans
projection de terre)
et très sensible aux pierres et au profil de
sol
qui doit être plat
.
Les conditions
de sol
L
a particularité des systèmes légumiers
biologiques de pleins-champ nous a conduits
à réaliser une rapide comparaison entre deux
outils aux objectifs proches. Ce type de com-
paraison n’avait – à notre connaissance – fait
l’objetqued’articlesdepresse sans adaptations
aux cultures légumières.
Mis à part les systèmes thermiques, les deux
outils représentent la quasi totalité des solu-
tionsnon chimiquesdedésherbageenplein
(les
bineuses intervenant sur des cultures en lignes)
.
La presse spécialisée et les constructeurs
vantent à tourde rôle les avantagesde laherse
et de la houe. Le but est ici de comparer les
conditions d'efficacité des deuxmatériels pour
guider votre choix dans le cadre d'un projet
d'investissement.
Cf. : les fiches techniques “HerseÉtrille” et
“Houe rotative” pour le détail desmatériels
1
Herse et Houe
Choisir entre
RepèRes
technico-
économiques
 Programme LPC Bio 2010-2013
Fiches
“cultures”
Fiches
“fermoscopies”
Fiches
“matériel”
1,2,3,4,5,6,7,8,9 11,12